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Les pigments

On n'a jamais constaté de céruléum ni de cyan sur les vieilles façades. Pour les colorer, on prenait tout ce qui était possible de mélanger à la chaux : des Bleuikeielle2, du sulfate de cuivre (bleu) ou du sulfate ferreux (vert). Le bleu d'origine minérale est fabriqué à partir de 1836 à base de cobalt ou de cuivre.

Pour les façades, les pigments organiques ne conviennent pas. Le bleu fabriqué avec de tels pigments vire au brun lorsqu'il est mélangé à la chaux. Pour le rouge, le sang de bœuf dilué au vinaigre et à du brou de noix n'est pas stable ; la garance n'est jamais mentionnée : on prenait de l'ocre avec de l'oxyde de fer.



  • 2. Il s'agit de billes bleues de deux centimètres de diamètre, qui servaient autrefois à blanchir les draps lors de la lessive.

Référence à citer

André Wagner, Bleu du Pays de Hanau, bleu d'Alsace ou bleu de Prusse ?, archeographe, 2011. https://www.archeographe.net/Bleu-du-Pays-de-Hanau-bleu-d