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Le XIXe siècle, l'esquisse

Au XIXe s., l'art officiel reste dans la ligne de l'Ecole des Beaux Arts. L'originalité de cette section réside dans les travaux préparatoires de réalisations monumentales, plus souples et plus nerveux que les œuvres achevées.

J.-M. Langlois, Diane et Endymion. Jérôme Martin Langlois (1779-1838) présente au Salon de 1819 sa Diane et Endymion, dans la lignée de David. Le musée de Vic expose l'esquisse de ce tableau qui fut fort apprécié. Le Rachat des captifs, dont l'auteur est inconnu, est de la même veine. 

Auteur inconnu, Le Rachat des captifs.

Auguste Couder (1789-1873), sans renoncer à l'antiquité classique, sut aussi, avec le Désespoir de Cuthullin, puiser son inspiration dans les poèmes d'Ossian1.

A. Couder, Le Désespoir de Cuthullin.

La Musique française est une esquisse pour un des médaillons commandés à Paul Baudry (1828-1886) pour le Foyer de l'Opéra.

P. Baudry, La Musique française.

L'exposition n'oublie cependant ni les courants néoclassique et romantique, ni la prédilection pour l'exotisme, comme la toile qui représente Sapho, datée du début du siècle.

Auteur inconnu, Sapho.

  • 1. En 1760, le poète MacPherson publia sous le nom d'Ossian des poèmes et des chants qui eurent une influence profonde sur la littérature romantique.

Référence à citer

Marc Heilig, Le Musée Georges de La Tour à Vic-sur-Seille, archeographe, 2004. https://www.archeographe.net/Le-Musee-Georges-de-La-Tour-a-Vic