Vous êtes ici

Les fresques de l’église

Les peintres s’étaient mis à l’œuvre simultanément1. Nous connaissons le nom de trois d’entre eux : Joseph Matter (ou Mattle) signa en 1727 la Rencontre de saint Benoît et de Totila, roi des Goths, à 2e travée de la nef ; J. F. Syber (ou Siffert), son aide ou son successeur, est l’auteur du Martyre et montée aux Cieux de saint Maurice à la 1ère. Enfin, en 1759, Joseph Mages (1728-1769) orna la coupole de la croisée du transept d’une magnifique Assomption, le chef-d’œuvre de cet ensemble de peintures. Ce peintre, originaire du Tyrol, est aussi l’auteur des trois tableaux de la voûte du chœur : La Foi, l’Espérance et l’Amour, L’Agneau de l’Apocalypse et La Sainte-Trinité. Sainte Cécile jouant de l’orgue avec des anges musiciens, au-dessus de l’orgue Silbermann, et la Sainte Famille, au transept Nord, sont vraisemblablement de la main d’autres artistes, tout comme les médaillons des tribunes.  


  • 1. Les peintures de la nef furent recouvertes d’un badigeon à la Révolution et ne furent dégagées qu’en 1861 ; elles ont un peu souffert de leur restauration, entre 1864 et 1867. L’Assomption et Sainte Cécile, par contre, sont dans leur état d’origine.

Référence à citer

Marc Heilig, Les fresques de l'église d'Ebersmunter, archeographe, 2023. https://www.archeographe.net/fresques_eglise_ebersmunter